Et si je me présentais ?

Je m’appelle Marie, j’ai 46 ans et je vis à Clermont-Ferrand.

Je suis originaire de Dijon, belle cité des Ducs de Bourgogne, que j’ai plaisir à retrouver de temps en temps pour profiter de ma famille, de mes amis et de la gastronomie locale.

Curieuse, j’aime rire, lire, voyager, aller au cinéma. J’aime les concerts et le spectacle vivant de manière générale. Passer du temps avec ceux que j’aime. J’adore la mer, la gastronomie et le rugby.

Je suis introvertie et extravertie, observatrice et leader, calme et dynamique. Nostalgique, mélancolique et susceptible… et je me soigne ! Marrante et sérieuse, désorganisée et rigoureuse. Je m’adapte à toute situation, même si ce n’est pas toujours confortable. Je retombe toujours sur mes pattes.

J’ai eu une enfance plutôt joyeuse. J’ai fait des études de lettres et de FLE, puis j’ai passé une année à Budapest pour enseigner. En enseignant, j’ai découvert la posture d’accompagnement, si chère à mon cœur et avec laquelle j’ai grandi et évolué dans mon cheminement professionnel. Cours d’été pour étudiants étrangers, collège en zone prioritaire.

Puis, j’ai appris « sur le tas » le métier de formatrice en intégrant un centre de formation et d’insertion sociale et professionnelle, en mobilisant d’abord mes compétences de FLE avec des réfugiés politiques. Puis, la remise à niveau, l’alphabétisation, l’illettrisme ont pris leur place. Enfin l’accompagnement à la recherche d’emploi et à la construction du projet professionnel. Jusqu’à exercer dans la formation à distance.

J’ai toujours aimé écouter et observer, voir les autres se questionner, prendre peu à peu conscience de leur potentiel et progresser. C’est grâce à cela, je crois, que j’ai petit à petit développé ma compétence et ma posture d’accompagnement. C’est comme ça que j’ai trouvé ma place pour animer des sessions de formation avec des publics divers et le plus souvent en grande difficulté sociale. Je trouvais ça tellement beau de pouvoir cheminer aux côtés de chaque personne que je rencontrais.

Les chemins étaient extrêmement différents. Parfois, c’était sortir de la rue, trouver un emploi ou un logement. Parfois, c’était être si heureux d’écrire son nom et son adresse, de prendre le bus ou de lire un courrier en toute autonomie. Bien sûr, souvent c’était tendu, inconfortable ou désagréable.

Un jour, c’est devenu trop difficile de vivre ma vie sans être impactée par la vie des autres. J’ai eu besoin de changer et de m’éloigner de ces problématiques que je finissais par ramener à la maison et qui venaient se cumuler aux accidents de ma propre vie. Gestion émotionnelle bonjour…

Fin 2008, j’ai quitté ma région d’origine et je suis venue m’installer à Clermont pour travailler dans un établissement de formation à distance dans le domaine de l’agriculture. Je ne connaissais rien, ni personne, hormis l’usine Michelin et Aurélien Rougerie…

Une sacrée sortie de zone de confort qui m’a donné le sourire. Professionnellement, comme personnellement ! Tout était à faire et à découvrir.

C’était un challenge professionnel aussi, d’autant que je ne connaissais rien à la formation à distance. Et pourtant, pendant 12 ans, j’ai accompagné des centaines de personnes à construire leur projet de formation et à aller au bout de leur formation. J’ai « touché » à la communication, la conduite de projets, l’ingénierie, la création de ressources numériques…

Ce que je préférais malgré tout, c’était accompagner les stagiaires dans leur parcours.

Comme toujours, la vie vous rattrape… Petit à petit, j’ai fait le choix de m’écouter et j’ai décidé de développer de nouvelles compétences et de faire évoluer ma posture pour accompagner les personnes d’une autre façon.

J’ai donc suivi 2 ans de formation au métier de sophrologue, sans m’avouer vraiment que j’aimerais en faire mon métier. J’ai acquis les connaissances de base du métier et découvert concrètement la relaxation dynamique, d’abord pour moi, puis pour mes collègues de promo et enfin pour les personnes que j’ai accompagnées dans le cadre de mes stages.

Pratiquer chaque jour n’est pas venu en un claquement de doigts. Comprendre le sens de cette pratique, être l’observatrice de moi-même sans jugement a été un long chemin (qui ne se termine jamais je crois).

A l’issue de ma formation, j’ai fait le choix de devenir entrepreneure et de créer mon entreprise…

La suite de mon parcours d’entrepreneure dans un prochain article 😊

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